Présent au Smart City Summit Algiers en vue de couvrir cet évènement phare organisé par la Wilaya d’Alger, Centrale Digitale en a profité pour tendre le micro à plusieurs têtes d’affiche du sommet qui s’est tenu du 27 au 28 juin au Centre international de conférences (CIC).
Michael Mulquin est le président de la Smart Cities Association et un passionné des villes intelligentes et des « bonnes pratiques » à y instaurer. Invité à prendre la parole lors du sommet Smart City Algiers, ses interventions pleines de vivacité ont réussi à captiver l’attention de l’assistance. Mulquin a pu exposer sa vision des choses insistant notamment sur la nécessité absolue de la collaboration entre tous les acteurs afin qu’un projet de Smart City puisse aboutir.
Centrale Digitale a sollicité Michael Mulquin afin, entre autres, d’en savoir plus sur la Smart Cities Association, ses objectifs et les moyens d’y parvenir. Découvrez ci-dessous son interview vidéo (sous-titrée en anglais et en français), accompagnée de la traduction française et de la retranscription en anglais, tous deux en bas de la vidéo.
Centrale Digitale : Pouvez-vous vous présenter ?
Michael Mulquin : Je suis Michael Mulquin et je viens du Royaume-Uni. Je suis passionné par les bonnes pratiques des villes intelligentes et par la façon dont les villes peuvent apprendre les unes des autres et, en travaillant avec l’industrie, peuvent tirer des enseignements sur la façon dont elles pourraient agir plus rapidement pour obtenir des avantages pour les citoyens.
Centrale Digitale : Quel est le but de la Smart Cities Association que vous présidez ?
Michael Mulquin : Ce que nous essayons de faire, c’est reconnaître le fait qu’il y a beaucoup d’agences partout dans le monde, des organismes de normalisation, des associations, des centaines de villes résilientes, de nombreux groupes différents qui développent de très bonnes pratiques, conseils, aide et façons communes de faire les choses, mais ils sont tous dans des endroits différents. Donc, comment une ville peut-elle découvrir toutes les bonnes pratiques pertinentes pour l’aider à aller de l’avant ?
Ce que nous voulons faire, c’est offrir un lieu commun aux villes pour trouver de bonnes pratiques, et aussi fournir aux villes la possibilité de trouver d’autres villes qui veulent relever le même genre de défis et qu’elles puissent trouver des partenaires de l’industrie ou du monde académique pour les aider à le faire. Nous voulons donc faciliter la mise en place de groupes de travail pour relever les défis communs afin que les villes puissent résoudre leurs problèmes de manière collaborative, ce qui signifie que les solutions peuvent être beaucoup plus largement utilisées. Voilà notre objectif !
Centrale Digitale : Comment pouvons-nous l’appliquer ici et comment envisagez-vous de travailler avec Alger ?
Michael Mulquin : Nous aimerions le faire, qui sommes-nous pour refuser ? Vous faites tout le bon travail ici, donc la question est de savoir si nous pouvons aider les villes algériennes et si nous pouvons aider l’industrie et les startups à trouver des moyens pour mieux travailler ensemble et profiter de l’apprentissage international en cours. Nous voilà ici ! Vous pouvez aller sur notre site et vous inscrire à notre newsletter. L’adhésion est gratuite pour les villes et les établissements universitaires à but non lucratif.
Nous ne facturons que les entreprises, mais c’est une somme assez modeste parce que nous essayons vraiment de mettre en place quelque chose qui soit dirigé par les villes et déterminé par leurs besoins et non par les produits d’une entreprise essayant de commercialiser ses services. Nous commençons donc avec les villes et ce dont elles ont besoin, puis les aidons à décrire ce dont elles ont besoin d’une manière qui aide l’industrie à trouver des produits et des marchés utiles pour ses produits. Venez sur notre site web smartcitiesassociation.org et inscrivez-vous ou parlez-nous et nous pouvons voir comment nous pouvons vous aider.
Centrale Digitale : Quelle est votre définition de la Smart City ?
Michael Mulquin : Une ville intelligente est une ville où l’amélioration des services municipaux, de la qualité de vie, de la durabilité et de la résilience est accélérée par l’utilisation généralisée et transformationnelle des données et de la technologie, et c’est ce qui compte le plus. Toutes les villes s’améliorent, veulent s’améliorer, obtiennent de meilleurs services, une meilleure qualité de vie, la durabilité, la résilience, et une ville intelligente comprend que l’utilisation généralisée et transformatrice des données et de la technologie peut la faire avancer plus rapidement.
Centrale Digitale: Could you introduce yourself?
Michael Mulquin: I’m Michael Mulquin, I come from the UK and I’m passionate about smart city good practice. About how cities can learn from each other and, working with industry, can learn from industry insights about how they could move more quickly to get benefits for the citizens.
Centrale Digitale: What is the aim of the Smart Cities Association of which you are president?
Michael Mulquin: What we’re trying to do is to recognize the fact that there are lots and lots of agencies all over the world, standards bodies, associations, hundreds of resilient cities, many different groups like that are developing very good practice, guidance and help and common ways of doing things but they’re all in different places. So how can a city find out all of the good practice that’s relevant to help it go forward?
So, the one thing that we’re wanting to do is to provide a common place for cities to find good practice, and the other thing is to provide a way that cities can find other cities that are wanting to tackle the same kind of challenges and that they can fin partners from industry or the academic world to help them do it. So what we’re wanting to do is to make it easy to set up working groups to tackle common challenges so that cities can solve their problems in a collaborative way and that means that the solutions can become much more widely used. So that’s our aim!
Centrale Digitale: How can we apply that here and how do you plan to work with Algiers?
Michael Mulquin: We’d love to, I mean, who are we? We’re nobodies. You people here are doing all the good work so it’s a question of can we help Algerian cities and can we help industry and startups to find ways to better work together and to benefit from the international learning that’s going on. So, we’re here! You can go to our website, we’ve got a newsletter that people can sign up to. For cities and for academic institutions that are not for profit, membership is free!
We’re only charging companies but that’s a fairly small amount of money because the focus that we’re really trying to do is to set something up that’s led by cities and city needs and not led by a company, products and trying to market their services. We start with cities and what they require and then help cities to describe what they need in a way that then helps industry to find useful products and markets for its products. Come to our website smartcitiesassociation.org and sign up or talk to us and we can see how we can help.
Centrale Digitale: What is your definition of a smart city?
Michael Mulquin: A smart city is a city where improvements in city services, quality of life, sustainability and resilience are accelerated by the widespread and transformational use of data and technology, and that’s the important thing. All cities are improving, are wanting to improve, get better services, better quality of life, sustainability, resilience, and a smart city is one that understands that the widespread and transformative use of data and technology can move it forward more quickly.
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